"De la lande au jardin, une paysagiste vous accompagne" talus – Page 3 – De la lande au jardin, une paysagiste vous accompagne

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Un jardin dominé par une rue

Un jardin dominé par une rue

C’est à Plourin-les-Morlaix que se trouve la maison de ma cliente. En contre-bas d’une rue, dans un virage, le jardin manque totalement d’intimité.

Un de mes collègues paysagistes #Dimjardins a commencé l’aménagement en nettoyant le talus et en y apposant une toile de paillage. Le gazon est en partie refait. Derrière la maison, le jardin est en pente.

Ils font tous deux appel à mes services afin que j’étudie les végétaux les plus propices à cacher le vis-à-vis avec la rue et le moyen d’aménager la pente à l’arrière de la maison.

Je propose de végétaliser le talus de façon à ce que les végétaux, une fois matures, recouvrent entièrement la surface du talus, afin d’en limiter l’entretien.

Les végétaux sont choisis ici en fonction de leur hauteur finale et de leur potentiel à animer ce talus par leur floraison, qui sera étalée sur toute l’année.

Un photomontage permet de mieux se rendre compte de ce que ça donnera d’ici trois ans, quand les végétaux auront pris leur place : (attention sur le photomontage tous les végétaux sont fleuris en même temps, ce qui n’est pas le cas dans la réalité !)

Voici un plan projet permettant de voir l’implantation des végétaux sur le talus. Celui-ci se poursuit plus au Sud avec des végétaux moins horticoles, en lien avec les espèces bocagères déjà présentes.

Derrière la maison, la pente n’est pas régulière et la tonte de la pelouse assez pénible.

J’y crée deux parterres de forme géométrique, séparés par un petit chemin enherbé. Ils permettront d’avoir deux espaces à des hauteurs différentes, facilitant ainsi l’entretien.

Dans le parterre du haut, des vivaces de petite taille animent l’espace. Tandis que dans le parterre du bas, un petit potager fleuri prend place, garni de pommiers colonnaires et de petits fruitiers.

Entre la terrasse et le pignon de la maison, le dénivelé est grand et la pente du terrain est raide.

Je propose de réaliser un parterre en hauteur, afin de diminuer le dénivelé, de la même façon que sont réalisés les parterres géométriques : en tressant des fers à béton. L’extrémité de la terrasse est sécurisée à l’aide d’une treille végétalisée.

D’un jardin sans intimité et pas commode à entretenir, on obtient un jardin protégé de la rue par la végétation, où les différences de hauteurs sont mises à profit pour faciliter l’entretien. C’est aussi un jardin où se mêlent fleurs et fruits, jardin d’ornement et jardin potager. Un régal pour la biodiversité !

voir la réalisation

Ce talus où rien ne pousse

Ce talus où rien ne pousse

Les propriétaires de ce jardin m’ont appelée car ils ont fait beaucoup d’efforts pour habiller leur talus de fond de parcelle en limite avec leurs voisins. Celui-ci étant majoritairement composé de roche mère, on n’a que très peu de terre végétale à disposition donc les plantes ont du mal à pousser.

Ils souhaitent un talus fleuri et coloré.

Je propose de restaurer le petit chemin gravillonné de milieu de pente. Je conserve la forme donnée au bas du talus par les propriétaires mais j’implante des palis de schiste afin de pouvoir recharger le talus en terre végétale. Bien entendu, je demande de faire enlever la bâche plastique, en haut de talus, qui pollue le sol et d’y installer à la place une toile de paillage en matière organique et des végétaux .

J’ai trouvé très sympa l’idée de mettre des accumulation de pots dans le talus pour donner du volume. Je reprends cette idée en l’accentuant avec des pots plus grands plantés de bulbes.

Autre façon de donner du volume : les rosiers montés sur tige en bas de talus.

J’ai conservé le bassin et toute la partie gauche du talus qui était déjà bien végétalisée.

L’apport de terre végétale était ici essentielle pour pouvoir y implanter des végétaux dans de bonnes conditions. Compte tenu de la pente du talus, la seule façon de pouvoir faire cet apport était de réaliser une construction, ici en palis de schiste, afin de soutenir cette terre.

Jardin fleuri, avec piscine

Jardin fleuri, avec piscine

C’est un très grand jardin landernéen que ses propriétaires trouvent triste la plupart du temps. Il a déjà été aménagé par un paysagiste. Or, celui-ci a essentiellement implanté des rhododendrons et des azalées, des arbres et arbustes de type palmiers et des agapanthes, ce qui donne à ce jardin un air figé.

Je commence par remarquer que la terre des talus est à nu, que le paillage n’a pas été entretenu. Tout est compact !

Je propose de planter entre les végétaux déjà développés de nouveaux végétaux de façon à ce que les talus, qui accueillent les visiteurs, soient fleuris toutes l’année. Je prescris une bonne épaisseur de paillage afin de remédier au compactage de la terre.

Je remarque ensuite le parterre près de la terrasse, où il ne reste presque plus rien que du paillage minéral.

Je propose de diviser ce grand espace à l’aide d’un petit chemin de façon à en faciliter l’entretien et de replanter des végétaux dont la floraison s’étalera sur toute l’année. On pourra ainsi en profiter dès les premiers beaux jours jusqu’à l’automne et même en hiver puisque le parterre est visible depuis la grande baie de la cuisine.

Voici un photomontage du parterre :

Les propriétaires trouvent leur piscine trop minérale et « sans vie ».

Dans un premier temps, je leur propose de créer tout autour un parterre fleuri, franchissable, en forme de vague, dont la limite sera marquée par des véroniques en boule afin de parer aux éventuelles feuilles et fleurs qui, amenées par le vent, souilleraient l’eau de la piscine.

Plus tard, dans un soucis d’économie d’énergie, ils vont faire installer une bulle au dessus de la piscine.

Afin que la bulle ne soit pas visible depuis les baies du salon, nous décidons de végétaliser le dessus du muret. Et pour parfaire l’intimité depuis le chemin d’entrée, je complète la végétalisation existante en extrémité de piscine.

Sur la pelouse, un groupe de cordylines s’élance vers le ciel. Pourtant elles posent problème car leurs feuilles sont très ligneuses et finissent par bloquer le robot-tondeuse lorsqu’elles tombent au sol.

Dans cet espace assez fermé, j’installe une terrasse en bois permettant de profiter de l’ombre naturelle donnée par les cordylines en été. Et j’inclus l’espace entier dans un très grand parterre qui en fait le tour. Les feuilles de cordylines, si elles tombent, seront ainsi accueillies dans le parterre et non sur le gazon.

Avec les incrustations de végétaux, caducs ou fleuris à l’année, sur les talus, près de la terrasse, près de la piscine ou autour des cordylines, on rééquilibre ce jardin en éléments importants pour la faune locale et pour le bien-être de ses occupants.

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