A nu sans les bambous !
Il s’agit d’une propriété, nouvellement acquise, que je vois une première fois avec toute sa végétation. A vrai dire, avec la bambouseraie qui grignote petit à petit tout le jardin et engloutit toutes les autres plantes.
Il est convenu avec les nouveaux propriétaires que le premier travail à faire, avant d’envisager un quelconque aménagement, est d’arracher tous les bambous. Ce qui fut fait ainsi qu’un réengazonnement de la zone. Malheureusement, il n’a pas été possible de différencier les bambous des autres végétaux, tous étant imbriqués les uns dans les autres. La maison se retrouve donc à nu côté route au Sud-Ouest et côté voisins au Sud Est.
D’autre part, lorsqu’on arrive, on ne trouve pas visuellement la porte d’entrée et rien ne nous guide vers elle.
Le parterre devant la fenêtre du salon est planté de végétaux devenus trop volumineux. Depuis la terrasse, on voit très bien la rue et le voisinage
Je propose, tout d’abord de revoir l’entrée piétonne dans la propriété. Elle sera matérialisée au sol par un pavage encadré de palis ardoisiers, qu’on retrouvera devant le bow-window. un portillon sera installé à droite du portail de l’allée carrossable et le visiteur sera guidé par des végétaux plantés le long de l’allée piétonnière, puis par les même végétaux qu’il retrouvera dans des jardinières le long de l’allée carrossable, jusqu’au bow-window.
En passant devant le parterre sous la fenêtre du salon, on peut voir que les végétaux proposés auront à maturité une taille permettant de dégager la fenêtre.
Puis on arrivera à l’espace d’accueil qui sera séparé de l’atelier par des pots et des jardinières avec treillis dans lesquels seront plantées des plantes grimpantes, les végétaux qui accompagneront le visiteur mais aussi des piquets ardoisiers.
Le jardin sera clos par une haie fleurie plantée en quiconque pour lui donner un aspect plus naturel. Face aux grandes baies de la maison, pour masquer le vis-à-vis, un arbre pleureur et un espace cocoon, avec un banc, sont implantés.
En libérant l’espace occupé par les bambous, on recrée de la profondeur dans le jardin. Une haie champêtre assure l’intimité en partie basse du jardin, tandis que des arbres, placés ponctuellement masquent les fenêtres du premier étage des maisons voisines. Le jardin parait de nouveau aéré et on peut se projeter à y déambuler.