Mi-novembre 2020, petites poulettes vous pouvez arriver, votre palace est fin prêt !
Le figuier qui était planté à cet endroit n’a pas survécu à l’été. C’est donc tout naturellement que le petit poulailler prévu est devenu grand et à « migré » vers le potager afin de permettre de planter des arbustes côté Sud pour protéger ses habitantes.
La barrière séparant le potager de l’espace repos, elle aussi a pris place et les vivaces sont déjà plantées à son pied. Le paillage a commencé à être étalé sur la terre. A terme, il devra la recouvrir entièrement pour limiter l’entretien du parterre.
Félicitations pour ces constructions ! Et vivement les prochaines photos pour que nous puissions suivre l’avancée des travaux !
C’est à Plougastel-Daoulas que ce situe ce nouveau chantier. Les propriétaires ont fait dessiner leur maison par Soizic Guennoc, conceptrice en écohabitat. Puis, Monsieur a construit la maison de ses mains.
Très sensibles à l’écologie, ils souhaitent aménager leur jardin eux-mêmes et font appel à mes services pour bénéficier des idées d’un œil neuf.
L’entrée, à la fois carrossable et piétonne, est déroutante, on ne comprend pas tout de suite où se trouve la porte d’entrée.
Je propose de guider le visiteur en délimitant l’espace visiteur de l’espace privé par un parterre-tableau : au niveau du pignon de la maison, la cour en dalles alvéolées gravillonnée s’arrête pour laisser place à des dalles engazonnées au centre desquelles des végétaux bas prennent place tel un tableau. Des pas japonais, en forme de feuilles type rhubarbe ou platane, coulés maison en béton, guident le piéton depuis la voirie jusqu’à la porte d’entrée.
Le parterre-tableau est carrossable, ce qui permettra aux propriétaires de loger leurs véhicules dans le futur carport ou de stationner sur le tableau puisque les végétaux implantés aiment l’ombre.
De part et d’autre des petites vivaces animent l’entrée tandis que des arbustes masquent le vis-à-vis avec les voisins.
Le jardin est exposé plein Sud et on a vue sur un espace laissé naturel. Madame souhaite un peu d’ombre sur la terrasse, mais il n’en faut pas trop car la maison est à énergie passive. Je choisis donc un arbre de Judée, qui, à maturité, aura la hauteur et l’envergure souhaitées et sa pousse rapide permettra profiter de son ombre rapidement.
Un parterre dominé par les graminées de taille moyenne masque les regards de l’assainissement et de la réserve d’eau enterrée.
Une ponctuation de parterres le long de la limite Sud permet de visuellement délimiter le jardin tout en l’agrandissant grâce à la vue sur l’espace au naturel.
Une treille et un chèvrefeuille ferment la terrasse côté voisins.
Le jardin doit bientôt accueillir un poulailler. L’espace des gallinacées est défini en fonction des souhaits des propriétaires et des arbres déjà en place.
Le potager est déjà fonctionnel. Afin de séparer l’espace repos de l’espace travail du jardinier, il est décidé d’implanter une barrière bucolique au pied de laquelle des vivaces s’épanouiraient tout en attirant les abeilles et autres insectes bénéfiques au potager.
A peine l’étude terminée que Monsieur s’est déjà mis au travail ! Vous pouvez voir l’avancer des travaux ICI
C’est à la faveur des Plantomnales de Brest organisées par l’Arche aux Plantes que les propriétaires de ce jardin brestois me contactent. Ils souhaitent que je m’occupe de leur parcelle car ils ont une demande très particulière : en accord avec leur maison de style Art-Déco, ils veulent un jardin à la française.
C’est pour moi un projet inespéré : un jardin à la française ! Quelle aventure !
Pour le petit espace qui se trouve devant la maison, je propose un petit jardin qui parait plus grand qu’il ne l’est grâce aux ondulations d’un cheminement créé, dont la perspective est accentuée par une pergola à l’entrée et un végétal en point de mire. Des végétaux sont implantés de part et d’autre de ce chemin, ceux côté chaussée étant visibles aussi bien depuis la rue que depuis le salon situé en demi-étage.
L’aménagement de cette parcelle en jardin à la française est d’autant plus compliqué qu’il y a des contraintes : les vis-à-vis avec les immeubles voisins à cacher, la présence de grands arbres en fond de parcelle, la taille du jardin, et la nécessité d’avoir une rampe PMR qui permette l’accès occasionnel d’une parente à la maison et l’accès au jardin des propriétaires.
Je crée une perspective, axée sur la rampe PMR, ponctuée par des pergolas, qui est constituée de trois jardins :
Le premier jardin, le plus proche de la maison, fleurit en hiver afin de pouvoir en profiter depuis la véranda.
Le deuxième jardin est un espace engazonné, aux angles fleuris, permet d’implanter des arbres pour occulter le vis-à-vis et ainsi faire oublier l’immeuble faisant face à la propriété. Des arbustes montés sur tige leur font face dans les angles opposés, pour garder l’équilibre.
Le troisième jardin, ou jardin d’été, reçoit une collection de rosiers, fleur préférée du propriétaire, agrémentée de vivaces, le tout encadré par des buis.
De part et d’autre de ces trois jardins, des fruitiers habillent les murs. Des bordures de buis soulignent le jardin sur toute sa longueur.
Ce projet, bien que pointu et exigeant, m’a beaucoup apporté professionnellement. Répondant à toutes les demandes des propriétaires et à toutes les contraintes, organisé sans pour autant paraître stricte, il offre de nombreux points de vue différents, des espaces à ambiances différentes suivant les saisons, une perspective qui donne à ce jardin l’impression d’être plus grand qu’il ne l’est réellement, tout en suivant des règles de construction et de plantation écologiques et en apportant un confort pour les propriétaires et leur parente handicapée.