Les travaux ont été réalisés par l’entreprise Garden Concepts.
L’allée PMR a pris place et facilite si bien l’accès à la terrasse et à la maison que finalement tout le monde l’emprunte ! Printemps 2020
Les végétaux, plantés le long de l’allée, accompagnent celle-ci et resteront de taille modeste pour ne pas encombrer le cheminement.
L’entrée carrossable a été en partie réalisée en sable stabilisé afin d’en limiter le coût. Dans les espaces de circulation où il y a des manœuvres, les pavés ont eu la préférence, rendant ainsi l’allée plus durable dans le temps. Printemps 2020
Le terrain a été modelé suivant les plans d’exécution proposant ainsi deux plateaux, l’un pour recevoir les jeux d’enfants, l’autre les réceptions familiales. Printemps 2020
Des pavés ont été implantés pour relier la cour et la coursive de la deuxième maison. Une allée engazonnée en pente permet l’accès de la tondeuse au jardin sans efforts. De part et d’autre de cette allée, des plantations sont à venir. Printemps 2020
Le jardin zen a déjà belle allure, même s’il n’est pas tout à fait terminé. Ses dalles alvéolées gravillonnées permettent une sortie à pieds secs et un accès facilité au jardin via l’escalier. Printemps 2020
Nous avons hâte de voir ce jardin verdi de son gazon ici fraichement semé !
Catherine est une de mes amies. Nous nous sommes connues grâce à nos chiens Dounia et Eliott qui fréquentaient le même groupe au club canin de Landerneau. C’est à l’occasion de la Foire Bio de Landerneau que nous nous sommes retrouvées.
Catherine a un très grand jardin qu’elle entretien avec passion mais parfois elle se trouve débordée par tant de végétation. Elle me demande de venir l’aider à faire le tri dans tout ça et surtout de créer des parterres faciles d’entretien.
Devant la dépendance, un parterre, souvent à l’ombre, est habité par la cabane des enfants. Quelques arbres et arbustes, plantés il y a des années, sont envahis par la mousse et la broussaille. On trouve près de ce parterre, un point d’eau potable et un robinet alimenté par la citerne-réserve d’eau de pluie. Catherine souhaite que cet espace devienne un coin zen.
Je profite de la proximité de l’alimentation en eau de pluie pour y implanter une petite fontaine. Son système permet aux enfants de jouer avec l’eau , d’en entendre le bruit, de la regarder couler sans risquer chute et noyade dans le réservoir. La fontaine est mise lumière par un lit de gravillons blancs. autour des petites mousses, des bruyères et plantes à fleurs d’ombre sont implantées. Toute la surface est paillée pour limiter la pousse d’adventices et donc les interventions de Catherine.
Catherine bagarre avec sa tondeuse depuis que sa fosse sceptique a été transformée en épandage : le terrain n’a pas été renivelé avant la repousse de l’herbe et les regards, en béton et en acier, l’obligent à zigzaguer avec son engin de coupe. Je propose donc de faire un parterre de graminées autour des regards de façon à ne plus avoir à tondre au raz du béton ou de l’acier.
Face à la maison, un parterre, plein Sud, est envahi par les ronces. Celles-ci se sont installées suite à la chute d’un arbre lors d’une tempête. Quelques végétaux survivent à cette invasion dont des rhododendrons et azalées mollis, collection du mari de Catherine.
J’ai envie de créer un effet de profondeur dans ce parterre tout en rappelant ce qui se passe près de la longère. Je propose donc de garder le prunus aux feuilles rouge sombre qui est au centre, au premier plan et de l’utiliser pour séparer en deux mon parterre. De chaque côté, j’installe un espace avec des gravillons blancs plantés de végétaux dont la forme et la taille à maturité font penser à des topiaires japonais. Je place aussi un végétal en nuage pour accentuer l’effet japonisant. Une alimentation électrique étant amenée jusque là, j’en profite pour faire installer des bornes lumineuses en forme de lanterne, pour parfaire le décor.
Après avoir fait le tri dans les végétaux restant, je prescrits un ensemble de plantes, toujours dans l’esprit japonisant, afin d’accroitre la collection de végétaux de terre de bruyère. Bien rangés comme pour une photo de classe, les grands derrière, les petits devant, ils fleuriront tour à tour, colorant le parterre tout au long de l’année.
Le muret de pierres sèches est nettoyé et rénové. Il est planté de végétaux à la fois dressés pour donner de la hauteur et retombant pour le mettre en valeur.
Toujours pour limiter le travail de Catherine, aucun végétal n’exige de geste de taille et toute la surface est paillée.
Devant la chambre de Catherine, un parterre en dénivelé fait le joint entre la terrasse pavée et la surface carrossable. Je vois mon amie grimper sur ce talus et lui propose de prévoir dans l’aménagement de celui-ci un petit escalier respectant les lignes déjà dessinées du talus. Les tentatives de Catherine pour végétaliser ce talus sont restées infructueuses. Des montbretias et de l’herbe ont colonisé l’espace.
Je propose donc de nettoyer toute la surface et de planter avec des végétaux qui lui permettront de voir des fleurs toute l’année depuis sa fenêtre de chambre sans pour autant cacher la vue sur le jardin en surplomb.
Une caresse à Dounia, un dernier regard sur le projet et je laisse Catherine aux bons soins de mes collègues d’Esatéo qui vont venir nettoyer et aménager son jardin.
Il s’agit d’un terrain, sur lequel existait déjà une maison (maison 1), qui a été divisé afin d’accueillir la maison de la belle-sœur (maison 2) .
La maison 2 étant construite en fond de l’ancienne parcelle 1, un chemin de servitude a été créé pour permettre l’accès à la maison 2. Ce chemin est à habiller. Je propose un allée pavée avec quelques parterres fleuris pour « casser » la longueur :
Finalement, à cause de la surface importante à couvrir qui engendrait un coût trop élevé, il a été décidé de garder l’idée des pavés sur les cours d’accès aux garages ; la descente rectiligne se verra couverte par un sable stabilisé.
Les propriétaires de la maison 1 souhaitent pouvoir recevoir leurs parents très âgés et leurs petits-enfants en poussette. L’accès de la porte d’entrée de leur maison se faisant via un escalier, je propose de créer une rampe PMR pour accéder à la terrasse de niveau, sur le côté de la maison.
Entre les deux maisons, les propriétaires 1 et 2 souhaitent recevoir leur famille dans des espaces dédiés, l’un équipé de jeux pour les enfants, l’autre suffisamment grand et plat pour y installer un barnum, des tables, des chaises….
Une haie fleurie bordera le talus créé autour de la maison 2 afin de parer toute chute. Elle fait écho à la haie libre qui est implantée en fond de parcelle 2 pour cacher du vis-à-vis des voisins. Quelques arbres champêtres donnent la verticalité au lieu.
Le jardin de la maison 2 est entièrement à aménager.
Je fais en sorte qu’il soit fleuri toute l’année, que les végétaux accompagnent les allées, qu’il y ait un parterre visible depuis la baie donnant sur le balcon-terrasse. Un petit jardin zen permet de sortir à pieds secs mettre le linge à sécher et profiter de l’ombre en été, bercé par le son du bambou qui marque le débit de l’eau de la fontaine.
On a ainsi deux propriétés imbriquées, qui sont individualisées par l’aménagement du chemin de servitude et de ses abords, et dont une partie, l’espace réception et l’espace jeux, est aménagée pour faire des réceptions communes. Etre en famille tout en ayant un « chez soi ».