Un jardin trop plat
Cette maison neuve a été construite dans ce qui était autrefois un champs agricole cultivé.
L’entrée de la propriété et celle de la maison semblent mangées par l’espace minéral trop grand, sans relief.
Le jardin, très plat, est complètement dominé par la maison. On peut l’embrasser d’un seul coup d’œil, ce qui le rend inintéressant.
Le propriétaire le trouvant trop à la vue des passants a modelé un talus afin de le séparer de la route. La haie de troènes déjà existante a été conservée.
Je propose de créer dans ce jardin des éléments qui viennent redonner de la verticalité pour faire concurrence à la maison. Ces éléments formeraient aussi une suite de surprises toutes différentes, rendant le jardin attrayant.
Ainsi, les talus sont végétalisés de façon différentes suivant leur hauteur, l’orientation de leurs pentes par rapport au jardin ou à la route.
L’entrée carrossable est plantée, entre autres de grimpantes sur treillis, ainsi que l’entrée piétonne qui est, elle, matérialisée au sol grâce à des piquets de schiste. Des parterres surélevés, avec soutènement en pierres sèches, sont créés près de la terrasse.
Un tertre est modelé face à la grande baie vitrée, qui recevra une mini-forêt d’essences locales rappelle les haies bocagères alentours. Dans le sous-bois ainsi créé, une collection de plantes de terre de bruyères (rhododendrons, hydrangéas, érables du Japon…) offrent une promenade-évasion.
Une prairie est dessinée recevant une petite terrasse à l’abri du vent.
Des arbres fruitiers sont plantés pour accompagner le coin déjeuner tandis qu’un grand espace central est dégagé pour les parties de foot ou les courses-poursuites avec le chien.
Cet aménagement, grâce à l’apport de verticalité et de végétaux, va contribuer à l’animation du jardin, tout en respectant les besoins de toute la famille en matière de repos ou de jeux.
La diversité des univers créés a des points communs tels l’aspect champêtre de certains végétaux ou matériaux (bois, pierres..),prolongation du paysage et des corridors écologiques, ou le besoin en terre de bruyère d’autres végétaux, apportant une note plus sophistiquée à ce jardin.